La nandrolone est un des stéroïdes anabolisants les plus utilisés par les sportifs

Des douleurs articulaires, une diminution de la densité osseuse, une fatigue, la formation de caillots dans les vaisseurs sanguins sont néanmoins à craindre. Une même action antiœstrogénique est recherchée avec le tamoxifène et le clomifène.

• Malheureusement, la détection a toujours « un train de retard » par rapport à la découverte de nouvelles substances dopantes.
• Administrés en voie locale (spray nasal, injections intramusculaires…), ils sont, en revanche, autorisés.
• Certains médicaments destinés au contrôle de l’asthme contiennent également des glucocorticoïdes (voir ci-dessous) dont l’usage en inhalation est autorisé dans les mêmes conditions que les bêta-2 agonistes.
• Palpitation, tremblements, sueurs, céphalées, gêne respiratoire, œdème, spasmes musculaires, agitations, anxiété sont fréquents.
• Le clomifène et le cyclofénil sont susceptibles d’entraîner une féminisation des sportifs masculins (par exemple, développement de la poitrine).

Une information judiciaire visant des pharmacies de Toulon a été ouverte à Marseille après une notification de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), a-t-on appris mardi auprès du parquet, ces pharmacies étant soupçonnées, selon RTL , de fournir illégalement des joueurs du RC Toulon. La nature des produits retrouvés, le 28 juillet dernier, dans la voiture d’Edita Rumsas, a de quoi faire frémir. La femme du cycliste lituanien Raimondas Rumsas, troisième du Tour de France 2002, s’apprêtait à rejoindre l’Italie, en traversant, au petit matin, le tunnel du Mont-Blanc, lorsqu’elle a été contrôlée par les douaniers. Les médicaments avaient été jetés pêle-mêle dans un sac isotherme bleu, lui-même rangé dans une valise. Des seringues, orange et blanches, ont également été saisies, ainsi qu’un système de perfusion.

Les glucocorticoïdes interdits par la lutte contre le dopage

La liste des substances interdites est remise à jour tous les ans. La majorité des sportifs pris la main dans le sac en France(PDF) sont tombés pour un médicament prescrit par leur médecin. Ainsi, le rugbyman du RCT Steffon Armitage a été contrôlé positif en 2012 pour avoir pris un Dafalgan codéiné, prescrit par le docteur du club pour apaiser un mal de dos. La codéine n’est pas interdite, mais dans l’organisme, elle se métabolise en morphine, qui, elle, est proscrite. Détourné de son usage, ce produit vétérinaire qui possède des propriétés anabolisantes permet d’augmenter la masse musculaire et de perdre des graisses.

Les bronchodilatateurs interdits par la lutte contre le dopage

Ils sont interdits lorsqu’ils sont administrés par voie orale (buccale, sublinguale, gingivale, par exemple), rectale ou injectable. Certains médicaments destinés au contrôle de l’asthme contiennent également des glucocorticoïdes (voir ci-dessous) dont l’usage en inhalation est autorisé dans les mêmes conditions que les bêta-2 agonistes. Malheureusement, la détection a toujours « un train de retard » par rapport à la découverte de nouvelles substances dopantes. Les contrôles sanguins devraient être autorisés dans les prochaines années. Quelles sont les substances reconnues comme dopantes dans le milieu sportif ? Souvent, les tricheurs utilisent des médicaments classiques en complément du dopage.

Les agents masquants, également interdits par la lutte contre le dopage

De même, les corticoïdes saisis (Celestone, Kenacort retard) sont considérés comme des dopants quand ils sont employés par voie générale. Administrés en voie locale (spray nasal, injections intramusculaires…), ils sont, en revanche, autorisés. Et ce, précise Gérard Dine, «même si une infiltration entraîne forcément un passage systémique» dans https://imilitaryblog.com/ l’organisme. L’interdiction de leur emploi dépend des règlements internes des différentes fédérations internationales. On note parmi elles les corticoïdes, l’alcool, les bêtabloquants qui permettent de diminuer le stress et la fréquence cardiaque. Lors d’un contrôle les sportifs doivent mentionner leur utilisation et présenter une ordonnance.